L’axe routier Paris-Toulouse-Barcelone, en traversant les Pyrénées par l’Ariège, a donné lieu le 29 janvier à Toulouse à un large débat entre le chef du gouvernement de la Principauté d’Andorre, Albert Pintat, et le préfet de Midi-Pyrénées.
« Pour nous il est essentiel de donner corps à l’axe routier Paris-Toulouse-Barcelone », a indiqué le chef de gouvernement andorran ajoutant que « les tunnels d’Envalira (Andorre), du Puymorens (France) et du Cadi (Espagne) sont déconnectés de cet axe ».
Albert Pintat a estimé que si « un effort supplémentaire pour le tronçon entre Tarascon-sur-Ariège et Bourg-Madame (Pyrénées-Orientales) » était fait, « celui entre le Cadi et Puigcerda pourrait être réalisable dans un délai raisonnablement court ».
« La partie restante de l’autoroute Paris-Toulouse-Barcelone est fondamentale, pas seulement pour l’Andorre mais pour l’Ariège et la Cerdagne (catalane et française) », a-t-il ajouté en regrettant que « dans la traversée des Pyrénées c’est toujours l’axe méditerranéen qui gagne ».
« Nous sommes convenus des insuffisances de la desserte au-delà de Tarascon. Nous sommes d’accord pour avancer pas à pas de manière pragmatique », a reconnu le préfet de Midi-Pyrénées Jean-François Carenco en évoquant un projet « d’autoroute à péage » émis par le président du conseil général de l’Ariège Augustin Bonrepaux.
Lors d’un point-presse pendant cette réunion bilatérale, la question des files d’attente des véhicules pour accéder de France au Pas-de-la-Case (Andorre) ou en revenir a également été abordée.
Quotidiennement, 5.000 véhicules en provenance de France entrent et sortent de la Principauté. « Ce nombre peut doubler, voire tripler, les week-ends et les jours fériés », a indiqué David Palmitjavila, directeur d’exploitation des routes andorranes. A partir d’Espagne, le nombre des franchissements de la frontière atteint en moyenne 7.500 véhicules par jour.
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