En augmentation de 3,5 %, le budget primitif du conseil général du Gard voté le 25 janvier atteint 821,2 millions d’euros. La section de fonctionnement accapare 644 millions d’euros, en hausse de 6,3 %, tandis que la section investissement chute de 4,8 % à 177 millions d’euros. Sur ce dernier montant, 150,6 millions vont aux dépenses d’équipement et 26,5 millions au remboursement de la dette. Le budget primitif consacre 34,3 millions à la charge de la dette. L’endettement s’affiche à 163 millions d’euros alors qu’il était de 297 millions en 2001.
Le premier poste de dépenses du département reste l’action sociale, dont l’enveloppe s’élève à 416 millions d’euros, soit 50,7 % du budget primitif. Le RMI et ses 25 079 allocataires mobilisent 131,9 millions d’euros et l’APA 76 millions d’euros. Les routes feront l’objet de 51,22 millions d’euros d’investissement. Le département restructure cette année son offre de transports collectifs. Il réalisera aussi des dépenses d’investissement de 26,4 millions d’euros dans les collèges.
Côté recettes, les apports de la fiscalité et des dotations de l’État (ainsi que les reversements et compensations) représentent quasiment la même part du budget : 41 %. Pour la troisième année consécutive, le conseil général ne modifie pas les taux des taxes. L’emprunt qui permettra de boucler le budget 2008 sera de 106 millions d’euros, soit 12,9 % du total.
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