La ville de Lyon a demandé à SFR d’interrompre le fonctionnement d’une antenne-relais située sur le toit d’une école du 1er arrondissement. La décision a été prise après qu’a été connu un nouveau cas de cancer sur une élève de CE2, dans la même classe où avait déjà été constaté un cas similaire.
L’événement a renforcé la détermination des parents d’élèves qui s’opposent à la présence de l’antenne et qui se sont déjà manifesté lors son renouvellement en 2006 prévu par la convention d’occupation de la ville à SFR. Ils exigent d’être reçus par le maire de Lyon et envisagent des actions la semaine prochaine.
L’opérateur téléphonique a indiqué que l’interruption « à titre provisoire a été prise en concertation avec la ville de Lyon dans le seul souci d’apaisement pour rétablir un climat serein dans l’école Victor-Hugo ».
Si pour les parents et le conseil d’école, il y a un lien de cause à effet entre l’antenne et les cancers, l’opérateur estime que « la coupure de l’antenne-relais n’est absolument pas liée à la reconnaissance d’un risque sanitaire. Il rappelle dans un communiqué l’avis des autorités sanitaires publiques, française et internationales, qui écartent l’hypothèse de risques pour la santé des populations vivant à proximité des antennes relais. « Les mesures de champs électromagnétiques réalisées à l’école Victor-Hugo ont montré des niveaux très largement inférieurs aux limites réglementaires en vigueur » précise SFR.
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