Le maire UMP du Havre Antoine Rufenacht et le député PCF Daniel Paul se sont insurgés séparément le 15 février contre « l’oubli » du Havre et de la Normandie dans les schémas de lignes ferroviaires à grande vitesse (LFGV) évoqués récemment par le gouvernement.
« Comment la Normandie toute entière, comment l’agglomération et le port du Havre, comment l’axe séquanien qui (…) constitue le débouché maritime indispensable pour faire de Paris une ville monde’ peuvent-ils être laissés à l’écart ? », s’interroge Antoine Rufenacht dans un communiqué. L’ancien ministre qui se dit « inquiet » et « exaspéré » demande « un infléchissement de la politique gouvernementale qui donne toutes ses chances à la Normandie et au Havre ».
Dans un autre communiqué, Daniel Paul juge « inacceptable » l’absence de « la problématique des liaisons ferroviaires intéressant le port du Havre ». Soulignant que la liaison actuelle entre Le Havre et Paris est « déplorable », il assure que la situation risque de devenir « insupportable » avec l’augmentation du trafic de fret lié au développement des terminaux à conteneurs de ce port.
Dans un entretien au Figaro, le ministre de l’Ecologie, de l’aménagement et du développement durable Jean-Louis Borloo a annoncé le 13 février le lancement de l’appel d’offres pour la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Il a également évoqué la mise à l’étude des lignes Nantes-Lyon, Toulouse-Narbonne et Nimes-Perpignan sans citer de projet en faveur de la Normandie.
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