Quelque 22.000 personnes ont déjà apporté leur soutien au projet de métro en rocade Orbival pour traverser le Val-de-Marne, a annoncé le 18 février Christian Favier, président (PCF) du conseil général du Val-de-Marne et de l’association « Orbival, un métro pour la banlieue ».
A ce jour, « nous comptabilisons 22.000 cartes de soutien », s’est félicité Christian Favier, dressant le bilan d’une campagne lancée le 5 novembre sous la forme d’un bus itinérant présentant ce projet de métro pour traverser le Val-de-Marne en 30 minutes. Le projet répond à « un réel besoin » dans le Val-de-Marne, dont « seuls 18% » des habitants utilisent les transports en commun faute d’une offre adaptée, a-t-il souligné, citant une étude de l’Institut d’urbanisme et d’aménagement d’Ile-de-France (IAURIF).
La proportion d’habitants utilisant les transports en commun est de 25% dans les Hauts-de-Seine, 21% en Seine-saint-Denis et 64% à Paris, a-t-il poursuivi.
La ligne de métro Orbival, d’une vingtaine de kilomètres de long, relierait en 30 minutes Cachan et Arcueil, à l’ouest, à Fontenay-sous-Bois, à l’est. En reliant les lignes 7 et 8 du métro et les lignes A, B, C, D, E du RER, Orbival permettrait les déplacements de banlieue à banlieue, sans passer par Paris.
« Elle redonnerait ainsi de la souplesse » aux lignes banlieue-Paris, surchargées, a fait valoir Jacques J.P. Martin, maire (UMP) de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et secrétaire général de l’association qui rassemble 25 villes de tous bords politiques.
Selon les études réalisées, cette ligne de métro de type Météor, dont le coût est estimé à 2 milliards d’euros, pourrait transporter près de 300.000 voyageurs par jour et représenter quotidiennement 40.000 voitures de moins, soit 28.000 tonnes de CO2 de moins rejetées. Le projet a été inscrit au nouveau schéma directeur d’Ile-de-France et dans le contrat Etat/région 2007-2013 sous le nom d’Arc Express. 25,5 millions d’euros de crédits ont été programmés pour les études.
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