Derrière un transfert de capital se cache une évolution stratégique préparée de longue date. La SCET s’était retrouvée « un peu par hasard », selon son président Edward Arkwright (1), dans le giron de la SNI (Société nationale immobilière, autre filiale de la Caisse) lors d’une précédente réorganisation au milieu des années 2000.
Début 2010, Augustin de Romanet, directeur général de l’établissement public financier, décide que le groupe doit réinvestir les territoires alors que les demandes d’ingénierie de la part des collectivités sont de plus en plus fortes.
« Nous avons alors vu naître un désajustement entre la stratégie de la SNI, qui concentre son action sur les grandes collectivités et celle de la SCET, confrontée à des besoins d’accompagnement plus général des collectivités ...
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