Une dizaine d’associations engagées dans le « collectif tramway d’Orléans » ont engagé un recours administratif devant le préfet du Loiret afin de lui demander de revenir sur la déclaration d’utilité publique accordé au projet de seconde ligne de tram à Orléans.
Le 10 janvier, le préfet du Loiret signait la DUP autorisant le lancement des travaux de la ligne de tram à Orléans. Ce feu vert, attendu depuis plusieurs semaines, semblait automatique depuis l’avis favorable émis par la commission d’enquête. Mais, en même temps que ce feu vert, la communauté d’agglomération d’Orléans annonçait qu’elle poursuivait les études et qu’elle allait vraisemblablement modifier le tracé initial autorisé par la DUP, ce qui devrait nécessiter une nouvelle enquête publique dans la partie du tracé située sur la commune de Saint-Jean-de-Braye. Par ailleurs, le maire d’Orléans annonçait que le projet dans le centre ville allait être modifié par la démolition partielle d’une rue et par la disparition d’une voie sous trémie.
Les associations, réunies autour de la Fédération des usagers des transports (FNAUT) s’estiment donc « trompés », tout en affirmant que certaines études n’ont « pas été réalisées ou pas rendues publiques ». Paradoxalement ces associations sont toutes favorables au tram et n’envisagent pas « de gaîté de coeur » un recours contre la DUP. C’est pourquoi elles demandent au préfet de revenir sur sa signature, avant éventuellement d’engager un recours devant le tribunal administratif. « Il vaut mieux perdre quatre mois, affirme le collectif, plutôt que financer pendant 50 ans un projet inadapté ».
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