Pour que la France respecte ses engagements de réduction de gaz à effet de serre d’au moins 55% (par rapport à 1990) d’ici 2030 et atteigne la neutralité carbone à l’horizon 2050, Sfil accompagne les collectivités locales dans leur démarche de transition écologique. Dans les faits, cela se traduit par l’octroi de prêts verts en partenariat avec La Banque Postale et la Banque des Territoires. Outil idéal pour participer à une véritable démarche de transition écologique et de développement durable, ce prêt est financé par l’émission d’obligations vertes sur les marchés financiers en faisant appel aux investisseurs internationaux soucieux des impacts environnementaux et sociaux de leurs financements. Depuis 2019, Sfil a permis la réalisation de près de 900 projets verts portés par les collectivités territoriales françaises, représentant un financement cumulé supérieur à 4,7 milliards d’euros.
Un financement ciblé au cœur des territoires
Ce financement est d’autant plus essentiel que les collectivités territoriales sont les premiers investisseurs publics. De ce point de vue, leur rôle est capital pour atteindre l’objectif de neutralité carbone. Afin de les aider à remplir au mieux cette mission, Sfil a identifié parmi ses financements ceux étant les plus contributifs aux objectifs d’atténuation et d’adaptation qu changement climatique. Cela lui a permis de structurer ses prêts verts au travers de cinq thématiques dont chacune permet de répondre à certains des objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Il s’agit en l’occurrence des énergies renouvelables (ODD 7) ; de la gestion durable de l’eau et de l’assainissement (ODD 6) ; de la gestion et de la valorisation des déchets (ODD 12) ; de la mobilité douce et des transports propres (ODD 11) ; de l’efficacité énergétique de la construction et de l’aménagement urbain (ODD 7). Autre avantage de ces prêts verts, ceux-ci s’adressent aux emprunteurs de toutes tailles. En 2024, le prêt le plus modeste a été souscrit par une commune de moins de 5 000 habitants pour 49 000 euros et a servi à la rénovation énergétique d’une petite mairie. Quant au prêt le plus important, il a été réalisé par un syndicat de transport métropolitain pour poursuivre la construction d’une ligne de métro et s’est élevé à 50 millions d’euros.
Des tonnes d’émissions de CO2 évitées
Publié en octobre 2025, le nouvel « Actu’Thématique» indique que la sixième émission verte placée sur les marchés internationaux a permis de financer 335 prêts verts aux collectivités territoriales françaises dont 57 % ont été contractés par des groupements de collectivités territoriales. Les thématiques les plus plébiscitées ont été celles de la gestion durable de l’eau (44% des prêts) ainsi que la mobilité douce et les transports propres (23%). L’ensemble des projets financés a permis finalement d’éviter 15 973 tonnes d’émissions annuelles de CO2. Depuis le démarrage du programme d’émissions en 2019, ce sont plus de 108 000 tonnes d’émissions annuelles de CO2 qui ont pu être évitées par les prêts verts.
Un projet emblématique : la modernisation du réseau de tramway de Nantes Métropole
Première ville française à réintroduire le tramway « dit moderne » dans ses rues en 1985, Nantes s’est lancée dans un vaste programme de modernisation de son réseau de tramway. Grâce à un prêt vert de 20 millions d’euros, Sfil a participé à l’acquisition de 46 nouvelles rames dont 14 sont déjà en service dans les rues de la métropole. Ces nouveaux moyens de transport conçus par Alstom cumulent les avantages. Pour les voyageurs tout d’abord qui, avec 40% de faces vitrées, bénéficient d’une luminosité plus grande et d’un espace à l’ergonomie améliorée. Afin de faciliter le passage d’un moyen de transport à un autre, il sera aussi possible d’accrocher son vélo dans un espace dédié. Quant à la capacité d’accueil, celle-ci a été augmentée et permet d’accueillir 300 personnes (contre 250) en heure de pointe. Les nouveaux aménagements permettent enfin une meilleure accessibilité aux passagers en fauteuil roulant ainsi qu’aux personnes à mobilité réduite. Tout en réduisant le temps de déplacement ainsi que les embouteillages, ce renouvellement de la flotte doit aussi enfin permettre de réduire les émissions de CO2 de 21 000 tonnes par an d’ici 2030.
Contenu proposé par SFIL








