Perte de lisibilité, réduction des marges financières, appauvrissement, dégradation de l’épargne… La réforme de la fiscalité locale dont les effets impactent réellement les budgets de cette année est plutôt mal vécue par les EPCI. Quelle que soit leur taille, ils réalisent l’exercice dans un contexte flou et inédit.
De fait, non seulement les recettes de 2012 sont difficilement maîtrisables, mais les dotations de l’Etat pour 2011 ne sont pas encore précisément notifiées. De coup, les budgets primitifs s’élaborent avec des données approximatives et contraignent quasiment les collectivités à naviguer à vue, au moins pour cette année.
Dans le meilleur des cas, les dotations de substitution à la taxe professionnelle (TP) et l’instauration du FPIC (Fonds national de péréquation du bloc ...
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Budgets 2012 : rigueur et plans d’économie à tous les étages
Sommaire du dossier
- Budgets primitifs 2012 : les collectivités locales limitent les risques
- Les budgets primitifs 2012 des collectivités en hausse de 2,1 %
- Communes : l’élaboration des budgets relève de l’exercice d’équilibriste
- EPCI : face à l’incertitude des recettes, les budgets restent sages
- Départements : équilibre périlleux entre maintien des politiques et de l’épargne
- Régions : les emprunts obligataires à la rescousse
Thèmes abordés