Le budget primitif du conseil général du Lot-et-Garonne atteint 364,4 millions d’euros (+3,3% par rapport à 2007), avec des dépenses de fonctionnement d’environ 255,3 millions d’euros (+5,5%).
Le budget de l’action sociale reste prédominant (59% des dépenses)et va augmenter de 4%. Les charges de personnel, (38,3 millions d’euros; 15% des dépenses)croissent de près de 20%. Cette hausse intègre le transfert de 165 agents TOS (personnels techniques, ouvriers et de service) et de la direction départementale de l’équipement.
A périmètre constant, l’objectif d’évolution de la masse salariale est estimé à +3%.
Le contingent versé au service départemental d’incendie et de secours progressera de presque 11%. Le conseil général attend les résultats d’un audit financier de la structure pour élaborer un projet de convention triennale.
A environ 110 millions d’euros, les dépenses d’investissement restent stables. La priorité est donnée à la poursuite de la modernisation du réseau routier. Dans ce total, le remboursement du capital de la dette constitue une part de 11%, soit 11,6 millions d’euros.
Les recettes de fonctionnement établies à 309,9 millions d’euros progressent de près de 5% par rapport à l’an passé. Le produit des quatre taxes, majoré des allocations compensatrices, représente une proportion de 36% de ce total. Par rapport à 2007, leurs taux reste inchangé.
Dotations et participations de l’Etat représentent 28% des recettes totales de fonctionnement. La dotation globale de fonctionnement (DGF) progressera notamment d’environ 3% en raison des mécanismes de péréquation dont bénéficie le département pour la quatrième année consécutive. En revanche, le fonds de financement de l’APA, en hausse de 1 million d’euros, couvre moins de 40% de la dépense supportée par le conseil général.
Malgré une légère diminution des recettes d’investissement – 109,1 millions d’euros en 2008 – (soit -1,6%)), le conseil général parvient à dégager un autofinancement de 54,6%, en progression de 2% par rapport à 2007. Il lui permet de financer ses investissements avec des ressources propres à hauteur de 50% et de maintenir le niveau de l’emprunt sous la barre de 30 millions d’euros.
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