Agents territoriaux : le défi quotidien de la prévention
Dans les collectivités, les agents territoriaux affrontent des contraintes bien connues : horaires décalés, pénibilité physique, exposition au public, charge mentale, etc. À l’heure où 45 % d’entre eux se déclarent épuisés plus d’une fois par semaine[1] et où les troubles musculo-squelettiques représentent 97,1 % des maladies professionnelles dans la fonction publique territoriale (FPT)[2], la prévention ne peut plus être un sujet périphérique. Une prévention efficace repose sur deux leviers clés : la régularité et l’accessibilité.
Des métiers variés, des enjeux communs
Agents en crèche, agents de voirie, jardiniers, agents d’accueil, agents de collecte des déchets ou personnels administratifs, la diversité des métiers impose des réponses adaptées. Les contraintes varient – port de charges, postures prolongées, déplacements, interactions intenses avec le public – mais l’objectif reste le même : prévenir les risques et agir en amont. Pour les décideurs territoriaux, la question dépasse le simple enjeu sanitaire : elle touche à l’attractivité des métiers, à la qualité de vie au travail (QVT), à la maîtrise de l’absentéisme et fondamentalement à la continuité du service public. La prévention devient un marqueur fort de l’employeur public que l’on souhaite être : attentif, responsable et engagé sur le long terme, capable de conjuguer exigence de service et bien-être des agents.
PSC 2026 : un levier à saisir
Avec l’obligation de contribution à la PSC (santé et prévoyance) pour tous les agents territoriaux à partir de 2026, les collectivités disposent d’une opportunité unique : dépasser la simple dimension financière pour placer la prévention au cœur de leur démarche. La PSC peut devenir un outil concret de soutien à la santé et au bien-être des agents, en complément des services de santé au travail et des actions locales conduites par l’employeur. C’est le moment de transformer cette obligation légale en levier opérationnel, accessible et adapté aux réalités du terrain.
Transformer la prévention en réflexe du quotidien
Pour transformer cette opportunité en impact réel, il faut aller au-delà des dispositifs traditionnels dont les résultats sont insuffisants, comme en témoignent les baromètres successifs sur la santé des territoriaux. Des programmes de prévention repensés autour de dispositifs numériques, directement intégrées au quotidien des agents, permettent par exemple de traduire les intentions en actions concrètes, et d’amplifier la prévention de terrain en la rendant plus accessible. Les sciences comportementales montrent que de petites actions répétées créent des habitudes durables. Micro-interventions de quelques minutes, rappels discrets, objectifs atteignables, plan personnalisé : l’enjeu n’est pas l’intensité ponctuelle, mais la constance et la continuité dans le temps.
Étirements et rappels d’ergonomie pour les agents techniques, gestes ciblés pour les ATSEM, pauses guidées pour les agents administratifs : autant de moyens simples de transformer la prévention en réflexe collectif.
Passer de la stratégie à l’action : la prévention, dans la poche des agents
Cette approche pratique et ciblée se traduit concrètement chez des acteurs comme Alan, avec Proxima, son offre labellisée pour les agents territoriaux. Par des contenus courts, des routines guidées et des mécanismes simples d’ancrage d’habitudes, les agents bénéficient d’un accompagnement quotidien.
Comme le confie l’une d’entre elles : « Cela fait 5 ans que je repousse le moment d’aller voir un kiné quand j’ai mal au dos (c’est cher, il faut se déplacer, je ne suis pas convaincue que ça va marcher…) et grâce au programme de prévention “Mal de dos” j’ai sauté le pas. Les exercices vont contribuer à rendre mes visites chez l’ostéopathe moins fréquentes et plus espacées dans le temps. »
Avoir un “partenaire santé” directement dans la poche garantit un accès équitable à l’information et à l’accompagnement, quelle que soit la localisation, tout en permettant aux collectivités d’ajuster leurs actions grâce à des indicateurs agrégés. Avec un coût marginal faible et une mise en œuvre simple, le dispositif s’étend facilement sans logistique lourde. L’objectif n’est pas de « faire plus d’écran », mais de déclencher et de maintenir des comportements de prévention utiles, durables et mesurables, au service du bien-être des agents et de l’efficacité des collectivités.
Investir dans la prévention, c’est investir dans l’avenir
Pour les DRH et DGS, l’enjeu est désormais de passer de la stratégie à l’action : lancer un pilote, mesurer l’adhésion, ajuster et étendre les bonnes pratiques. La PSC 2026 offre le cadre idéal pour franchir ce pas et faire de la santé des agents un véritable atout collectif. En agissant dès aujourd’hui, les collectivités affirment leur vision : celle d’un employeur public attentif, responsable et engagé, capable d’allier performance du service et qualité de vie au travail. Investir dans la prévention, c’est construire le service public de demain.
[1] Source : Moodwork, idéalCO et MNFCT, Baromètre sur la santé mentale au travail dans la fonction publique territoriale, 2024. idealco.fr/ressources/salon/presse_484.pdf
[2] Source : CNRACL, Troubles musculosquelettiques, mis à jour le 15 septembre 2025, cnracl.retraites.fr
Contenu proposé par Alan Proxima








