C’est le secrétaire d’Etat chargé des Transports en personne qui a mis fin aux rumeurs et aux polémiques (lire La Gazette des communes du 25 février, p.13) en annonçant dans un communiqué que la déclaration d’utilité publique (DUP) du tramway de Reims avait bel et bien été signée par le préfet de la Marne.
Le nom de Dominique Bussereau avait en effet été cité durant la campagne électorale par l’un des candidats à la mairie, l’UMP Renaud Dutreil, farouche opposant au projet de tramway. Il est vrai que le microcosme local s’étonnait du délai inhabituellement long qui s’était écoulé depuis l’avis favorable rendu par le commissaire enquêteur, en décembre 2007. De supputations en soupçons à peine voilés, le maire de Reims, Jean-Louis Schneiter, avait même interpellé le préfet de la Marne dans un courrier explicite.
Il est donc acquis aujourd’hui que la ligne de tramway verra le jour à Reims en 2010. L’Etat contribuera même à son financement «dans le cadre du programme de développement des transports collectifs en sites propres, prévu par le Grenelle de l’environnement». Cette aide pourrait couvrir 20 % environ de la facture totale (285 millions d’euros).
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