Bien que les deux villes ne soient distantes que de 150 kilomètres, il est aujourd’hui plus rapide de faire le trajet par la route que par le rail entre Troyes et Dijon. Les passagers du train doivent en effet prendre une correspondance à Culmont-Chalindrey, ou bien emprunter le bus entre Troyes et Laroche-Migennes avant de monter dans le TGV.
Un service direct est donc à l’étude, reliant la préfecture de l’Aube à la préfecture de Côte-d’Or. La Champagne-Ardenne est demandeuse d’une telle desserte car elle permettrait de désenclaver le sud de la région et lui ouvrirait des débouchés dans le sud-est de la France et vers la Suisse.
Le projet est devenu techniquement possible grâce à l’achat de TER fonctionnant indifféremment au diesel ou à l’électricité, la ligne SNCF n’étant électrifiée que sur une partie du tronçon. La Champagne-Ardenne a déjà fait l’acquisition de ces motrices bimodes. Pour la Bourgogne, ce sera chose faite l’an prochain. En conséquence, un ou deux allers-retours quotidiens pourraient être mis en place dès juin 2009. Les deux conseils régionaux financeront en grande partie cette nouvelle offre.
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