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  • « Municipales 2026 : des mandats pour soutenir le lien social et familial »

Cet article vous est proposé par Elisfa

« Municipales 2026 : des mandats pour soutenir le lien social et familial »

Publié le 17/11/2025 • Par Auteur partenaire • dans : Contenu partenaire

VISUEL_ART
D.R.
Elisfa, créé en 1971, est l’unique syndicat employeur de la branche des Acteurs du lien social et familial, Alisfa. Depuis plus 50 ans, il se mobilise pour accompagner, soutenir et porter la voix de ses adhérents. A l’occasion des municipales de 2026, sa présidente Odile Bordier pour une reconnaissance accrue de l’économie sociale et solidaire dans les politiques locales.

Elisfa œuvre depuis plus de 50 ans dans le secteur associatif. Quelle est aujourd’hui sa mission ?

Odile Bordier : Elisfa est l’unique syndicat employeur de la branche Alisfa, qui regroupe les centres sociaux, les crèches associatives, les espaces de vie sociale ou encore les associations de développement local.
Nous avons trois missions : négocier la convention collective et les politiques de branche ; accompagner les employeurs, souvent de petites structures peu dotées en ressources RH ; et enfin représenter l’ensemble du secteur auprès des pouvoirs publics et des partenaires institutionnels.

Nos équipes sont présentes sur le terrain : je me déplace régulièrement dans les régions pour écouter les responsables de structures et rendre compte de nos négociations. Cette proximité nourrit notre feuille de route pour les années à venir. Nous venons d’ailleurs de rédiger et de voter un projet stratégique, qui s’étendra jusqu’à 2030.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les structures que vous représentez ?

O.B. : La première, c’est la fragilité financière. Beaucoup de structures dépendent de subventions votées tardivement, sans visibilité sur plusieurs années. Cette incertitude complique leur gestion et menace la continuité des projets. La contractualisation pluriannuelle avec les collectivités serait un vrai levier de stabilité.

A cela s’ajoute une certaine lourdeur administrative: la numérisation devait simplifier la vie des équipes, mais elle s’est souvent traduite par une multiplication des demandes de données, de justificatifs, de documents officiels…Une meilleure coordination entre financeurs permettrait d’alléger ces charges.

Le secteur rencontre aussi des tensions sur l’emploi.

O.B. : Oui, malgré un avenant salarial qui a permis une hausse de 8 % de la masse salariale en 2024, l’attractivité reste insuffisante. Les associations font face à une pénurie de candidats, notamment dans la petite enfance qui en a grand besoin. Nous travaillons avec l’État et les filières professionnelles pour renforcer la formation et faciliter les parcours par la VAE ou l’apprentissage. Nous avons par exemple une contribution formation professionnelle très conséquente qui donne la possibilité à ceux qui nous rejoignent de poursuivre leur parcours, y compris avec des formations diplômantes. Il faut rappeler également que nos emplois sont non délocalisables : ils contribuent directement à la vitalité des territoires et à l’emploi local, en particulier à celui des femmes.

Comment ces structures participent-elles au développement local ?

O.B. : Elles constituent des acteurs de cohésion et de proximité. Nos associations créent du lien, favorisent la participation des habitants et soutiennent des dynamiques citoyennes. Dans un centre social, 50 bénévoles peuvent s’engager chaque semaine : c’est une richesse incroyable pour une commune. Les collectivités qui s’appuient sur ce tissu associatif investissent dans la qualité de vie, dans la solidarité, et donc dans l’attractivité même de leur territoire.

Les structures du lien social et familial sont souvent les premiers espaces d’engagement des jeunes. À travers les junior associations, par exemple, des adolescents montent des projets collectifs, apprennent la gestion, la coopération. C’est une école de citoyenneté. Nous accueillons aussi de nombreux services civiques : ces expériences sont précieuses pour l’insertion et la confiance en soi. Réduire ces dispositifs serait dommageable : ils sont des tremplins vers l’emploi et la participation locale.

Quel message souhaitez-vous adresser aux élus à la veille des municipales ?

O.B. : Les collectivités ne peuvent pas faire sans le monde associatif. Les habitants d’une ville ont tout bénéfice à la présence de nos structures. Nous apportons une diversité de solutions grâce à l’engagement de nombreux employeurs, de bénévoles, de salariés qui font vivre au quotidien la solidarité et le lien social. Les structures associatives du lien social et familial ne se substituent pas à l’action publique : elles la prolongent. Elles soutiennent la cohésion sociale, l’emploi, la démocratie locale. Investir dans ces acteurs, c’est investir dans un modèle d’économie sociale et solidaire qui fait ses preuves depuis des décennies.

 

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