« Les violences envers les forces de l’ordre n’ont pas leur place dans la République ». A l’issue de son entretien avec les syndicats de la police nationale, le 10 janvier dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a voulu afficher sa fermeté.
Et ce alors que l’émotion est encore grande après l’agression de plusieurs policiers à Argenteuil, Aulnay-sous-Bois, ou encore Champigny-sur-Marne.
Mais qu’en est-il des policiers municipaux, la troisième force de sécurité du pays ?
Car si l’on dénombre plus de 3000 policiers blessés chaque année suite à une agression, les chiffres nationaux concernant les policiers municipaux ne sont pas connus. Pourtant, les syndicats de police municipale l’affirment haut et fort. Qu’il s’agisse de guet-apens, caillassages, insultes et menaces, la violence s’invite dans leur quotidien et ne cesserait d’augmenter.
« Punching-ball de la République »
« C’est une tendance nationale qui touche l’ensemble des forces de l’ordre. Les relations sur le terrain sont de plus en plus délicates pour l’exercice ...
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