Près d’un an après la naissance de la région Auvergne – Rhône-Alpes, l’organisation de ses services est toujours en cours. Pour certains des 9 000 agents concernés, cette lenteur peut générer des inquiétudes.
C’est pourquoi, le dispositif de lutte contre les risques psychosociaux (RPS) de l’ex-Rhône-Alpes accompagne cette réorganisation. Nommé Espere (anagramme de RPS), celui-ci a été mis au point en 2012 par un groupe projet associant les préventeurs du service « santé-prévention-médiation » (SPM), des managers et des représentants syndicaux.
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Trois voies d’alerte
Ce dispositif propose trois voies d’alerte : le N +1 (rarement utilisé), le service « SPM » (100 demandes individuelles en 2015 et deux collectives impliquant 40 agents) ou une cellule d’écoute anonyme, extérieure et gratuite, confiée au cabinet Psya (162 appels). Pour les agents du siège, il s’agit le plus souvent de problèmes d’organisation du travail ; dans les lycées, de conflits avec des collègues ou avec l’encadrement (pénalisé par une double hiérarchie Education nationale-région). Parfois, il suffit au « plaignant » de pouvoir ainsi ...
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Gazette des Communes
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