A quelques kilomètres du château de Versailles, Trappes est une ville pauvre de 30 000 habitants dans un département riche. En 2010, la moitié de ses foyers y vivaient avec moins de 13.400 euros par an contre 25 000 euros dans la zone alentour, le chômage y frôlait les 15%.
« Ce scénario est d’une terrifiante banalité, souligne le sociologue Michel Kokoreff: on est dans une ville qui cumule les problèmes, où les gens ont un profond sentiment d’abandon. » La situation de la ville de Trappes est « symptomatique » de ce qui se passe dans les zones sensibles, a déclaré à l’AFP François Lamy, le ministre délégué à la Ville qui présentera sa réforme devant le conseil des ministres début août.
Dans les banlieues « on a un ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profite