A partir du 7 février, les Lillois vont pouvoir utiliser un nouveau mode de transport urbain, l’autopartage. Cette formule est portée par une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), la première de la région, détenue à 45% par l’opérateur Kéolis, et qui associe la ville, le conseil régional, plusieurs entités liées à l’économie solidaire, et les salariés et les usagers (10%).
Le dispositif propose aux usagers de louer des voitures pour des petits déplacements urbains, grâce à un système souple de réservation par Internet ou le téléphone, utilisable 24 h sur 24 et sept jours sur sept. Les utilisateurs doivent simplement acquitter un droit d’entrée de 15 euros et un abonnement mensuel de 5 euros, plus le prix de chaque location, qui s’opère grâce à un code confidentiel.
La société d’autopartage, Lilas, dispose d’un site et d’un parc de 16 véhicules (20 dès la fin de l’année) implanté dans neuf stations dans des endroits desservis par le réseau de transports en commun Transpôle. Selon les projections, ce service doit permettre d’éviter en rythme annuel quelque 30.000 mouvements de voitures dans la ville, régulièrement engorgée par de sévères embouteillages.
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