L’étau se resserre autour des banques ayant vendu à plusieurs centaines de collectivités locales françaises des emprunts structurés à risques, voire toxiques. Si on estime à une quarantaine les collectivités ayant assigné en justice leur banque, cette tendance pourrait bien s’accentuer dans les prochaines semaines tant les collectivités se retrouvent prises à la gorge.
Car dans bien des cas, les réaménagements de dette proposés par les banques pour éviter d’aller devant le tribunal sont assortis de contreparties qui ne font que retarder les échéances sans alléger la facture des collectivités.
C’est justement parce qu’elle s’est retrouvée à l’été 2011 étranglée par l’explosion de ses taux d’intérêts (passés de 120 000 euros à 636 000 euros), à l’issue de plusieurs propositions de ...
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