Faute de président de la République, la ville de Vaulx-en-Velin (69) se satisfait d’accueillir le 22 janvier la secrétaire d’Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, pour tirer le bilan de la concertation du futur « Plan Banlieues ». Le maire de la ville a estimé que si Nicolas Sarkozy a renoncé à sa venue, ce n’est pas pour des problèmes de sécurité : « nous sommes en mesure de régler ces problèmes là. Les Vaudaises et Vaudais sont des personnes responsables et respectables même s’ils avaient l’intention de faire part de leurs attentes ».
« L’essentiel est de vérifier que ce « Plan Banlieues » réponde bien aux attentes des habitants des villes comme la nôtre dans les domaines du pouvoir d’achat, de l’emploi et de l’insertion, du droit au logement accessible, à la santé et à l’éducation » a ajouté le maire de Vaulx-en-Velin.
Il en a profité pour condamner l’intitulé de « Plan anti-glandouille » qui, comme les mots racailles et «karscher», est « très péjoratif et insultant » à l’égard des habitants. Maurice Charrier a affirmé qu’il ne sagit pas « d’occuper les jeunes des banlieues, mais de leur donner les moyens de réussir à l’école, au travail et une formation professionnelle ». « Pour que la politique de la ville soit efficace, il faut lui donner plus de moyens » a-t-il dit. Il a cité comme exemples le taux de réussite au bac à Vaulx-en-Velin, qui est dans la moyenne nationale, et le succès des dispositifs « Coup de pouce » pour l’aide à l’apprentissage de la lecture et « Main à la pâte » pour l’apprentissage des sciences.
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