BF
Pour l'architecte paysagiste, directeur de l'agence de paysage Folléa-Gautier, les élus préfèrent l'approche quantitative et concrète des documents d'urbanisme à l'approche paysagère, plus qualitative. Il en appelle à un financement plus important de la démarche paysagère pour que les projets urbanistiques soient à même de jeter les fondations d'une cohésion territoriale.
Ma Gazette
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En ville aussi l'arbre prend racine
Comment les élus aménageurs s’emparent-ils de la notion de paysage ?
C’est loin d’être encore un réflexe naturel ! Ils ne savent pas trop faire avec le paysage, ils sont plus rassurés par les notions quantitatives des planifications classiques que par l’approche qualitative induite par le paysage. Au mieux, quelques communes ou intercommunalités partent du paysage pour aborder de façon transverse les questions liées à la cohésion territoriale ; au pire, dans les diagnostics territoriaux, un petit paragraphe est inséré.
On peut donc citer le Scot (Ndlr : schéma de cohérence territoriale) de Bordeaux (Gironde) à la fin des années 1990, conforté par le ...