Ils se sont longtemps regardés en chiens de faïence. D’un côté, la « nationale », policiers et gendarmes, sous la houlette du ministère de l’Intérieur. De l’autre, la « municipale », sous l’autorité du maire. Chacun chez soi, les premiers regardant parfois de haut les seconds. L’évolution de la délinquance, la montée en puissance des polices municipales – les « PM » –, leur professionnalisation et les défaillances de l’Etat ont fait voler en éclats ces barrières. Désormais, affirment-ils haut et fort, l’heure est à la coopération des polices.
Né avec les conventions de coordination, dont la signature est obligatoire dès que le service de PM compte plus de trois agents, le partenariat est plus que jamais présenté par l’exécutif comme l’alpha et l’oméga de l’efficacité des politiques de ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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Le "continuum de sécurité" à l'épreuve du terrain
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Sommaire du dossier
- Frédéric Péchenard, ex-DGPN : « Les polices municipales appartiennent à la grande famille de la sécurité »
- Richard Lizurey, ex-DGGN : « La police municipale doit rester une police de proximité »
- Coopération policière : quel bilan tirer des groupes de partenariat opérationnel ?
- La coopération policière à l’épreuve du terrain
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