A Chambéry (58 800 hab., 1 300 agents, Savoie), où la municipalité élue en 2020 est née de la fusion entre la liste de Thierry Repentin, ancien ministre, chef de file du PS en Savoie, et l’équipe issue d’une réflexion collective du Mouvement citoyen conduite par Aurélie Le Meur, les politiques publiques seront évaluées au regard de quatre axes transversaux : la démocratie participative, la transition écologique, la ville inclusive – comprenant la laïcité – et la justice sociale.
« Cette transversalité permet d’infuser par les services », explique Aurélie Le Meur, première adjointe chargée, notamment, des RH, de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante. Elle explique que « l’enjeu est la cohésion sociale : favoriser l’implication de toutes et tous, donner une place à chacun pour bien vivre ensemble et construire un avenir en commun ».
Alerte sur la sémantique
A Chambéry, la laïcité interpelle régulièrement édiles et agents, par exemple récemment, sur le problème de l’installation dans un local municipal d’une association et de son positionnement laïc et républicain. Mais, c’est « questionnée dans le contexte de l’assassinat de Samuel Paty et du travail d’écriture de la loi confortant le respect des principes de la République que la municipalité a souhaité mener une action spécifique relative à la laïcité ».
Une journée de formation « laïcité et neutralité des agents du service public » a ainsi
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