L’Etat bat cette année son propre record en matière de recrutement d’apprentis : selon l’entourage de la ministre de la transformation et de la fonction publique, l’objectif de 14 940 apprentis en poste dans ses services en 2022 sera dépassé, puisqu’ils sont déjà 14 500 (soit à peu près autant que dans la fonction publique territoriale), à rapporter aux 6574 de 2019 (1).
Pour autant, le retard, ancien, du secteur public sur le privé dans ce domaine s’est encore creusé depuis 2020, année où plus de 500 000 contrats ont été conclus en France. L’une des causes est l’écart important entre le niveau des primes accordées par l’Etat, en réponse à la crise sanitaire, aux entreprises (8 à 9000 €) et celles allouées aux collectivités territoriales et – plus récemment – dans la fonction publique hospitalière (3000 €).
Mais il existe d’autres freins au développement de l’apprentissage dans le public, qui ont fait l’objet d’un rapport qu’Amélie de Montchalin a remis au Parlement en octobre, comme prévu (mais avec un retard dû notamment à la crise sanitaire) par la Loi de transformation de la fonction publique. Le 24 novembre, elle devrait s’appuyer sur ce rapport pour présenter au Conseil des ministres plusieurs nouvelles mesures destinées à lever les principaux freins ainsi identifiés.
Procédures dématérialisées
Première mesure : la dématérialisation, dès janvier 2022 et uniquement pour le secteur public, du
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Gazette des Communes
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