Ils sont au cœur de la stratégie de lutte contre les séparatismes. En choisissant de se rendre ce vendredi 2 octobre aux Mureaux (Yvelines) pour annoncer les grandes lignes de sa stratégie de lutte contre les séparatismes baptisée « La République en actes », Emmanuel Macron entend envoyer un signal fort aux maires. « Les maires sont au cœur de la bataille », martèle l’Elysée. « Ils sont les premiers acteurs de proximité, renchérit le ministère de l’Intérieur. Ils ont des moyens, ils connaissent le territoire et les personnes. Il faut les aider, il faut les renforcer ».
C’est donc dans cette ville de banlieue parisienne qualifiée par le président de la République de « terre de combat républicain », et non à Lunel (Hérault) comme cela avait pu être un temps envisagé, ville d’où sont partis en 2014 une dizaine de jeunes djihadistes, que le président de la République a appelé à lutter contre les séparatismes, et en premier lieu « le séparatisme islamiste ». « Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est le séparatisme islamiste », a d’emblée pointé du doigt Emmanuel Macron, qui avait posé les jalons de cette stratégie en début d’année, avant la crise sanitaire.
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