C’est une déclaration tonitruante comme Samia Ghali, la 2e adjointe à la ville de Marseille, les aime. Alors que, dans le cadre des nouvelles mesures de restrictions sanitaires, les bars et restaurants de la cité phocéenne sont fermés depuis dimanche soir et jusqu’au 11 octobre, l’élue PS n’a pas hésité à annoncer vendredi que la police municipale ne verbalisera pas les établissements qui décideront de rester ouvert. « La police municipale a d’autres missions que celle de verbaliser des commerçants qui n’ont fait de mal à personne », a affirmé Samia Ghali sur BFM-TV.
A ses yeux, ce refus de faire appliquer la loi se justifie pleinement par la situation difficile des bars et restaurants marseillais, déjà pénalisés par le mouvement des « gilets jaunes » puis par le confinement décidé au printemps dernier, lors de la première vague de l’épidémie lié au Covid-19. « C’est un soutien fort aux restaurateurs qui sont en souffrance, en détresse, a argumenté Samia Ghali, tout en défilant aux côtés des restaurateurs en colère samedi dernier. Et d’expliquer à ses détracteurs : « Je n’appelle pas à la désobéissance. J’appelle tout simplement à la résistance civique. »
Reste, au-delà de cette prise de position politique, une question : la police municipale peut-elle refuser de verbaliser les restaurants ouverts ? La réponse, d’un point de vue juridique, est
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