L’agglomération Nîmes Métropole (27 communes, 235 849 hab.) intègre cette année dans son budget le coût de la collecte des ordures ménagères.
Cette nouvelle compétence, qui génère une charge de 37 millions d’euros, explique pour une grande part la hausse de 56 % des dépenses réelles de fonctionnement (+ 48 millions d’euros).
Mutualisation — Elle impacte notamment les charges de personnels, qui progressent de 59 %, pour atteindre 11 millions d’euros, soit 8,2 % des dépenses de fonctionnement.
L’augmentation des dépenses de personnels s’explique aussi par le développement de la mutualisation entre l’agglomération et la ville de Nîmes, qui partage désormais une même direction des finances après avoir mis en commun leurs services informatiques.
La compensation versée par la ville, sous forme d’atténuation de charges, passe de 1 à 3,8 millions d’euros.
L’agglomération estime, par ailleurs, à 4,4 millions d’euros le reversement qu’elle devra effectuer au Fonds national de garantie individuel de ressources (FNGIR) au titre de l’écrêtement des recettes fiscales.
Côté recettes, l’agglomération encaisse désormais la TEOM (34 millions d’euros). Le produit de la fiscalité directe atteint 61,4 millions d’euros, soit 45 % des recettes réelles de fonctionnement.
Les dotations de l’Etat sont quasi-stables (26,9 millions d’euros).
L’épargne brute est ramenée de 5 à 3 millions d’euros.
Scène de musiques actuelles – Les dépenses d’équipement directes font un bond de 45 %, pour s’établir à 23,7 millions d’euros. Cette hausse a pour principal moteur la construction d’une Smac, qui mobilise cette année 16 millions d’euros.
Parmi les autres investissements significatifs figurent :
- l’aménagement numérique du territoire (2 millions d’euros)
- et la participation au contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier (3 millions d’euros).
Ces dépenses seront financées par un recours accru à l’emprunt, qui passe 16,8 à 26,5 millions d’euros. L’encours de la dette reste limité : il représentait au 31 décembre 37 % des recettes réelles de fonctionnement.
L’addition du budget principal et des quatre budgets annexes (transports, eau, assainissement et assainissement non collectif) représente un total de 319 millions d’euros, dont 117 millions d’euros d’investissement.
La mise en chantier de la première ligne de bus-tram entraîne un doublement des dépenses d’investissement du budget transports, qui passent de 25 à 48 millions d’euros.
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