Affichés à la baisse, ces taux sont qualifiés de trompe-l’œil par une opposition qui se demande ce que paiera en définitive le contribuable qui ne devrait pas relever sur ses feuilles d’impôts une différence notable.
De fait, entre taux locaux et bases fixées par les services de l’Etat (+ 2 %) mais aussi nouvelle ligne d’imposition créée par la communauté de communes vers les ménages afin de financer les nouvelles compétences de ces dernières, rien n’est acquis.
Pourtant les élus majoritaires tullistes (PS) dirigés par le maire Bernard Combes annoncent une réduction « historique » – taxe d’habitation de 12,34 à 9,89 %, foncier bâti de 34,44 % à 28,88 %, non bâti de 98,57 à 78 % – dans un contexte budgétaire très serré.
Les dépenses de fonctionnement des services ont été contractées depuis 3 ans, permettant une économie de 600 000 euros, mais les comptes sont au plus juste.
L’investissement de son côté se maintient au niveau de 2010 à 4,5 millions d’euros avec un recours à l’emprunt limité, et tous les engagements devraient, du moins d’après le maire, être tenus.
Ce budget aura surtout été observé par les politiques, pour une cité dont le premier élu est l’emblématique François Hollande, devenu président du conseil général, qui vise les ambitions que l’on sait.
Ce qui n’empêche pas la Corrèze d’être reconnue comme le département le plus endetté de France.
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