Présidée par le maire socialiste de Limoges, Alain Rodet, elle vient de voter un budget de 268 Millions d’euros, (tous budgets confondus, le principal s’élevant à 179 millions), en légère progression par rapport à 2010.
La différence vient des dépenses d’équipement qui passent de 33,5 millions d’euros à 41,9 millions, afin de financer l’ambitieux centre aquatique limougeaud dont la construction démarrera en fin d’année.
Autre investissement programmé, celui des acquisitions foncières nécessaires à l’extension de la zone d’activité du nord Limoges.
Côté recettes, le « panier fiscal » est au cœur de toutes les préoccupations des élus, entre abandon de la taxe professionnelle et perception de la taxe d’habitation en lieu et place du conseil général.
Le taux des cotisations foncières des entreprises a été fixé à 26,4%, celui de la taxe non bâtie à 3,42%, et de la taxe d’habitation à 8,84%.
Les taxes des ordures ménagères sont en baisse de 2% à 7,24%, mais le débat aura été assez vif en matière de fonds national de garantie individuelle des ressources qui obligera l’agglo à reverser 3,8 millions d’euros sur ses 53,4 millions de recettes fiscales.
Les dépenses du personnel ont fait l’objet d’un échange musclé avec l’opposition qui constate une augmentation des employés (55 sur quatre ans, pour un total de 590), ainsi que le logement social. Le désengagement de l’Etat en la matière réduira de 40% les constructions de ce dernier – 150 logements annoncés cette année contre 184 espérés – . Enfin Limoges Métropole mènera un programme de près de 5 millions d’euros sur cinq ans pour la restauration et l’entretien de ses cours d’eau.
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