Dans les semaines qui ont suivi le 15 septembre 2008, date de la faillite de Lehman Brothers, puis la crise de Dexia, nombre d’élus locaux ont convoqué leurs directeurs financiers et découvert que les « emprunts structurés », qu’ils avaient contractés souvent les yeux fermés, risquaient de leur coûter très cher après leur avoir rapporté gros longtemps. Un an après, où en est-on ?
I. Retour sur l’âge d’or : 1980-2000
Après la Seconde Guerre mondiale, l’investissement local était tenu étroitement en lisière par l’Etat. Les projets d’équipement étaient soumis à approbation préfectorale. En pratique, pour entreprendre une opération, il fallait obtenir une subvention de l’Etat, laquelle constituait un « ticket » donnant droit à un prêt « distribué » par la Caisse des dépôts et consignations ...
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