La création, en mars 2011, d’une association rassemblant les collectivités qui ploient sous le poids des emprunts structurés a pu donner l’impression que le secteur public local présentait un risque systémique d’envolée du coût de sa dette. Il n’en est rien, comme le montre l’observatoire Finance active de la dette 2011. Les produits structurés représentent 20 % de l’encours des collectivités. Mais les produits hors charte « Gissler » présentant un fort risque de déconnexion de leurs taux par rapport aux conditions de marché, ne représentent que 5,8 % de l’encours global. Ainsi, si l’on reprend la grille de risques de cette charte, 80,1 % de la dette se compose de produits classiques (taux fixe ou variable), pour un taux d’intérêt moyen de 2,84 %.
Deuxième vague
« Il n’en demeure pas moins ...
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