Les conseillers municipaux d’Agen (Lot-et-Garonne, 35 212 habitants) ont adopté le 4 avril 2011 un budget primitif établi à 69 millions d’euros (contre 67 millions en 2010).
Ne souhaitant pas jouer sur le levier fiscal avec des taux déjà élevés, la commune agit sur les dépenses de fonctionnement qui diminuent de -1,2% (36,6 millions d’euros) pour financer des investissements en hausse de 35% (18,7 millions d’euros).
Après le transfert en 2010 à la communauté d’agglomération d’Agen d’une quinzaine d’agents, on observe un retour à la “normale”. L’effet mécanique du glissement vieillesse technicité explique à lui seul la hausse de 1,9% des dépenses de personnel établies en 2011 à 21,1 millions d’euros. En comparaison avec le compte administratif 2010, la progression ne s’élève qu’à ,11%.
La commune a inscrit 36,6 millions d’euros de dépenses de fonctionnement.
Elles sont en légère baisse par rapport à 2010 grâce notamment à la maîtrise des charges d’administration générale (-3,3%).
Faute de connaissance de l’état fiscal, elle a réalisé un budget prudent en inscrivant 40,9 millions d’euros de recettes (+0,1%). Si les taux restent constants (19,14% de taxe d’habitation ; 33,52% pour le foncier bâti, 71,98% pour le foncier non bâti), les bases progressent de 2% pour la taxe d’habitation et de 1,5% pour la taxe foncière sur le bâti.
76.000 euros de dotation forfaitaire de base en moins
Au moment du vote du budget, la commune n’avait pas encore reçu de notification pour le montant des dotations de l’Etat. Elle s’attend cependant à perdre 76.000 euros de dotation forfaitaire de base (soit un montant total inscrit de 3,8 millions d’euros).
La commune a inscrit 17,3 millions d’euros de dépenses d’équipement réelles pour permettre la mise en oeuvre de projets désormais entrés en phase opérationnelle. Parmi ses opérations figurent notamment la piétonisation du boulevard de la République, la modernisation de la bibliothèque municipale, la première tranche de l’aménagement des berges de la Garonne, et le prermier volet d’aménagement du Parc des sports-projet Armandie 2012. Sont également compris des travaux de voirie en soutien des projets retenus dans le conseils de quartier.
Compte-tenu de la montée en charge des investissements (+8%), la commune prévoit d’augmenter le recours à l’emprunt. L’encours prévisionnel passe ainsi de 6,9 millions d’euros à 10,3 millions d’euros. Au 31 décembre 2010, l’encours de dette se situait à 15,8 millions d’euros, soit 448 euros/habitants. Il passerait à 25,5 millions d’euros au 31 décembre 2011, soit 724 euros/habitants.
L’épargne de gestion demeure correcte passant de 3,7 millions d’euros à 3,9 millions d’euros.
Thèmes abordés
Régions