Le budget primitif du conseil général de Saône-et-Loire, voté le 17 décembre 2010, s’élève à 681,5 millions d’euros, contre 678,2 millions inscrits au BP 2010, soit une hausse modérée (0,4%).
Il se caractérise par un redéploiement des crédits après une année 2010 marquée par un plan de sauvetage. Le redressement financier, courant 2010, a « non seulement assaini la situation budgétaire » mais également permis de maîtriser l’endettement, lit-on ainsi dans le document présenté au débat d’orientation budgétaire.
L’effort consenti l’année dernière a ainsi permis:
- une progression de la dépense réduite à 1% (contre + 5% entre 2008 et 2009),
- une progression de la masse salariale limitée à 0,5% (avec 17 emplois supprimés et 32 emplois gelés pour absorber les surcoûts automatiques),
- un investissement assuré, notamment, par une opération de cession du patrimoine départemental (1,7 million d’euros).
En 2011, les dépenses de fonctionnement pèsent pour 497,3 millions d’euros, contre 494,2 millions d’euros au BP 2010, soit une hausse de 0,6%.
Dépenses de personnel deuxième poste de dépenses
Les dépenses de personnel sont limitées à une hausse de 1,8%. Elles passent de 86 millions d’euros inscrits au BP 2010 à 87,6 millions d’euros au BP 2011.
Elles représentent le deuxième poste de dépenses devant les personnes âgées et handicapées, qui mobilisent de leur côté 171,25 millions d’euros.
A noter que les subventions versées aux communes et aux intercommunalités reculent, passant de 1,2 million d’euros en 2010 à 925.000 euros en 2011.
Les dépenses d’investissement, elles, sont limitées à 85 millions d’euros par an, depuis l’année dernière. Elles s’élèvent précisément à 86,33 millions d’euros.
Les recettes tirées de la fiscalité directe (dont les taux sont stables après une hausse de 13% l’an dernier qu’Arnaud Montebourg, le président du département, avait baptisée « impôt cinquième risque ») affichent une légère hausse, liée à la seule évolution des bases.
Elles passent de 206,2 à 207,2 millions d’euros.
Les dotations de l’Etat, elles, sont en léger recul, passant de 115,7 millions en 2010 à 115,3 millions en 2011.
Le recours à l’emprunt sera de 80,9 millions d’euros (contre plus de 40,8 millions inscrits au budget l’année dernière). L’encours de la dette, au 31 décembre 2010, s’élève à 356,3 millions d’euros (contre 378,8 millions au 31 décembre 2009).
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