Globalement, les impôts et taxes ont pourtant augmenté de 1,88 %, en raison de la hausse de l’assiette des taxes locales et d’un bond en avant des recettes de stationnement (près de 1 million d’Euros, grâce à la hausse des tarifs et l’extension des zones payantes). Les recettes fiscales provenant des impôts des ménages atteignent 133,5 millions d’Euros (+ 1,5 %).
Politique sociale favorable aux bas salaires
La section fonctionnement passe de 349,4 millions d’euros en 2010 à 353,7 millions d’euros.
On relève une hausse de 2,4 % des frais de personnel, notamment due à une politique sociale favorable aux bas salaires. Les investissements atteignent 115 millions d’Euros (contre 112 millions d’Euros en 2010) sur le budget principal, dont 93 millions d’Euros sont des investissements opérationnels (91 millions d’Euros en 2010), le solde étant consacré au remboursement du capital d’emprunts. L’Education (20,6 %) reste le 1er poste de dépenses de fonctionnement de la ville, avec notamment un programme de rénovation complète de plusieurs écoles, portant sur des travaux très lourds.
Le cumul des dépenses d’investissement opérationnel et de fonctionnement – y compris les frais de personnel) s’élève à 442 millions d’euros :
- l’administration représente 28 %,
- la culture 19 %,
- l’enseignement 15 %,
- le social 13 %, etc.
Bonne négociation bancaire
A propos de la dette, on note que son encours global a fortement augmenté en 2010, puisque la ville a choisi la voie de l’emprunt pour se financer.
Ce choix est notamment motivée par la baisse des taux d’intérêts, notamment ceux opérés à taux variables sur le marché monétaire. La dette globale atteint 150 millions d’Euros (soit 541,8 euros par habitant), soit une hausse de 28,3 millions d’euros en 2010.
La ville a fait connaître la ventilation de ses encours selon le type de taux d’intérêt, qui ne fait apparaître aucun emprunt « toxique ».
A noter que la charge du remboursement passera :
- de 13 millions d’euros en 2010
- à 15,2 millions d’euros en 2011 selon le budget primitif,
mais que le montant des intérêts versés aux prêteurs :
- diminue de 5,9 millions d’euros en 2010
- à 5,5 millions d’euros en 2011 et ce, malgré la hausse des encours.
La ville attribue cela aux bonnes négociations bancaires et à la baisse des taux d’intérêt.
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