La collectivité tire parti :
- d’un autofinancement en très forte évolution (+ 29 millions d’Euros),
- de la hausse de la taxe versement transport de 2 % rendue possible par le Grenelle II (+ 11 millions d’Euros),
- et d’espérances sur un produit attendu pour les contributions remplaçant la taxe professionnelle, à 214 millions d’Euros (contre 203 millions d’Euros dans la dotation de compensation 2010).
Les recettes fiscales, dans leur ensemble, représentent 362 millions d’Euros, en hausse de 7,4 % par rapport à 2010. Les dotations de l’Etat restent stables, à 114 millions d’Euros.
C’est la voirie qui est le principal consommateur de ces crédits d’investissement (27,3 % du budget primitif 2011), devant le logement, les rénovations et les acquisitions foncières (19,3 %), les transports et l’action économique-enseignement supérieur suivent, à 17 % chacun.
Le financement des investissements est assuré à 49 % par des emprunts. Après une année 2010 sans nouvel encours, la CUS a eu de nouveau recours à cette formule mais, compte tenu des remboursements opérés en 2010 et prévus cette année, la dette par habitant est en baisse, de 527 Euros en 2010 à 492 Euros en 2011. La CUS a rendu publique la ventilation des différents intérêts versés aux organismes prêteurs, qui exclut les contrats « toxiques ».
Fonctionnement en hausse
Le fonctionnement est en hausse de 3,9 %, à 746,7 millions d’euros.
Dans ce budget, figurent des dépenses de personnel remboursées par ailleurs par les communes membres de la CUS. On note aussi que 75 % des dépenses de fonctionnement sont des dépenses « contraintes », comme le versement alloué à la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) qui gère les transports publics de l’agglomération et qui s’élève en 2011 à 123,5 millions d’Euros.
Le montant global de la Communauté urbaine s’élève en 2011 à 1 258,5 millions d’Euros (contre 1 126,5 en 2010). Il additionne le budget principal, et les budgets annexes de l’eau (stable, à 47 millions), de l’assainissement (en légère baisse à 49,5 millions d’Euros) et celui des zones d’aménagement immobilier, en forte hausse à 67,9 millions d’Euros contre 30,2 millions d’Euros. Cette hausse est notamment due à des « écritures techniques de gestion de stock », selon la CUS.
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