Les compétences dites « comportementales » sont de plus en plus plébiscitées par les recruteurs, dans le privé comme dans le public. Selon les résultats d’une enquête de Pôle emploi publiée en mars 2018, six employeurs sur dix estiment qu’elles sont plus importantes que celles de la sphère technique. Les capacités à travailler en équipe, être autonome et respecter les règles et consignes sont jugées indispensables par la quasi-totalité des répondants. Ces compétences sont tout autant recherchées chez les salariés et les agents que chez les managers. Si elles sont fondamentalement liées à l’humain, elles ne doivent cependant pas être confondues avec les traits de personnalité. « La personnalité relève du stéréotype. En ce sens, et bien qu’ils paraissent scientifiques, les tests de personnalité constituent une discrimination », explique Cécile Jarleton, doctorante en psychologie du travail au pôle « recherche » du Lab RH.
Des « soft skills » transversales et transférables
Egalement désignées par le terme anglais de « soft skills », les compétences comportementales sont aujourd’hui considérées comme un élément de réponse aux enjeux de performance, de bien-être au travail et d’employabilité. Transversales et transférables, elles permettent d’identifier des passerelles entre des fonctions ou des métiers, et donc de faciliter les mobilités et reconversions.
Les soft skills embrassent les champs cognitif, relationnel et opérationnel. La confiance, l’empathie, la créativité ...
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