« L’ambition de départ était de créer une sorte de tapis roulant intégré au droit des contractuels dans la fonction publique », se souvient Jean-Robert Massimi, directeur général du CSFPT et conseiller « FPT », en 2012, du ministre de la Fonction publique François Sauvadet, au moment de l’élaboration de la loi du 12 mars 2012. Cette dernière a notamment rendu possible, sur la période 2012-2016, puis durant la prolongation du dispositif jusqu’au 13 mars 2018, la titularisation de contractuels, par le biais soit de recrutements réservés (avec ou sans concours), soit de sélections professionnelles. En 2012, le texte a très vite été surnommé « loi de déprécarisation des contractuels », suscitant dès lors beaucoup d’espoir dans les collectivités. Six ans plus tard, les résultats déçoivent.
Une baisse d’engouement
Selon le seul et unique bilan d’étape du gouvernement, rendu public en juillet 2015, le versant territorial était le meilleur élève de la fonction publique en matière de titularisation des agents contractuels. Mais, sur un total de 450 000 contractuels, dont 42 800 éligibles, seulement 19 000 titularisations ont été effectuées. Au pic de 15 000 titularisations en 2013 a succédé ...
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