Les policiers municipaux seraient-ils frappés eux aussi du mal être qui sévit dans les rangs de la police et de la gendarmerie nationale ?
Telle est en substance la question à laquelle les syndicats représentatifs de la police municipale (FOPM, CGT, UNSA, FA-FPT, INTERCO-CFDT) se sont efforcés de répondre le 15 février au Sénat devant la commission d’enquête sur les forces de sécurité intérieure.
Une commission créée en janvier pour évaluer l’ »état matériel et psychique » des différentes polices et présidée par Michel Boutant assisté du rapporteur François Grosdidier, par ailleurs président de la commission consultative des polices municipales.
Le volet social, première des revendications
Sans surprise, et comme ils l’avaient exprimé à la fin 2017 à l’occasion d’une rencontre avec la ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Jacqueline Gourault, les représentants syndicaux ont unanimement mis en avant le besoin de reconnaissance des agents.
Un besoin que le représentant de l’UNSA, Manuel Herrero, a illustré de sa propre expérience. « Je suis responsable d’un service de 10 agents qui n’a plus de poste fixe depuis qu’un ...
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