Les dépenses réelles de fonctionnement de la ville reculent de 5,5% pour s’établir à 198,7 millions d’euros. Cette baisse s’explique par la perte de la compétence ordures ménagères, transférée à la communauté d’agglomération.
A périmètre égal, les dépenses augmentent de 2,6%. Les dépenses de personnel, qui représentent 47% du budget, progressent de 2,7%, une hausse liée notamment à des créations de postes dans la police municipale.
Les charges à caractère général sont en baisse. Le montant des intérêts de la dette (12,9 millions d’euros) diminue de 13,8%.
Les recettes de fonctionnement, amputées de la TEOM, reculent de 5,9%.
La ville, qui maintient ses taux d’imposition inchangés, table sur un produit fiscal en hausse de 2%, à 96,5 millions d’euros, soit 43% des recettes de fonctionnement.
Les dotations de l’Etat devraient atteindre 42,3 millions d’euros (+ 3,2%). L’épargne brute s’établit à 25 millions d’euros (- 8,7%). Elle couvre largement le remboursement en capital de la dette, fixé à 17,8 millions d’euros (- 17,6%).
Trois importantes opérations d’aménagement – Les dépenses et subventions d’équipement progressent de 1,5% à 46,3 millions d’euros. Trois importantes opérations d’aménagement mobilisent un quart de l’enveloppe : la requalification des allées Jean-Jaurès, l’opération dite AEF (Arènes-Esplanade-Feuchères) et l’urbanisation du quartier Hoche-Sernam.
Une enveloppe de 18 millions d’euros est consacrée en outre au programme de lutte contre les inondations, comptabilisé dans un budget annexe.
Le recours à l’emprunt, inchangé, s’établit à 20 millions d’euros. La ville poursuit par ailleurs l’effort de désendettement engagé au début des années 2000.
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