« Équilibré, responsable, maîtrisé » : c’est ainsi que Claude Roiron, présidente (PS) du conseil général d’Indre-et-Loire qualifie le budget primitif qui vient d’être adopté.
Un budget pourtant difficile et qui repose en particulier, après plusieurs hausses ces dernières années, sur une légère augmentation du taux de l’impôt foncier réévalué de 2,5% avec un « gain » de recette de 2 millions d’euros.
Alors que les dotations de l’Etat sont gelées (+0,42% pour la DGF) les droits de mutation représentent une « heureuse surprise » avec une hausse de 50% en un an (51 millions d’euros contre 37 au budget primitif 2010).
Grâce à ce « bonus », les recettes fiscales de 2011 (184 millions d’euros) augmentent sensiblement (+3,99%).
Plus de 52% des dépenses de fonctionnement vont à l’action sociale avec des hausses encore sensibles :
- +3,6% pour l’enfance (50,6 millions d’euros),
- +4,3% pour la dépendance à domicile (23,5 millions d’euros),
- +5,4% (63 millions d’euros) pour les personnes handicapées,
- + 5.5% (63,3 millions d’euros) pour la lutte contre l’exclusion.
Les dépenses de personnel (88,7 millions d’euros) progressent (+2.35%) mais moins vite qu’auparavant.
La capacité d’investissement est maintenue avec de grands chantiers :
- périphérique nord-ouest de Tours (13 millions d’euros),
- déviation de Château La Vallière (4 millions d’euros), les collèges (16 millions d’euros dont 5,3 pour les établissements de Joué, Chinon, Montlouis, Tours, Azay) et la restructuration des EHPAD à Joué les Tours et Château Renault-Amboise (6,3 millions).
Pour équilibrer le budget le CG pousse son emprunt ce qui gonfle l’encours de la dette ( 327,7 millions contre 307 l’an passé) avec une capacité de désendettement qui atteint désormais 18 ans.
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