Ca y est ! au bout d’un marathon de deux mois et demi, le projet de loi de finances pour 2018 et la loi de programmation des finances publiques 2018-2022 ont été définitivement votés cette semaine, non sans un dernier examen par le Sénat qui ont rejeté le PLF mais a adopté la loi de programmation.
Ce texte a sans surprise généré beaucoup de commentaires et d’analyses. Ainsi les maisons de l’emploi ont-elles fait remonté leur inquiétude devant la coupe de leur budget de plus de 40 % !
Mais c’est surtout l’Association des maires ruraux de France qui s’inquiète de l’impact différencié de la baisse de la taxe d’habitation plus favorable aux habitants des villes et des dotations de solidarité encore et toujours inégalitaires.
La question de la redynamisation des commerces de centre-ville intéresse également tout particulièrement les communes rurales, aux prises à une désertification des centres-bourgs depuis quelques années. Le PLF propose des mesures, contraires à celles proposées par le Sénat.
Enfin les derniers arbitrages concernant la loi Gemapi, aux fortes implications financières pour le bloc communal, mais également les départements ou les régions, ont été rendus en faveur d’une plus grande souplesse.
Le Club Finances est également revenu sur une proposition de l’Inspection générale des finances de constituer un compte financier unique. Les experts et territoriaux répondent : chiche !
Et le Club Finances dit : Chiche ! également aux vacances de Noël, nécessaires pour se reposer de ce PLF.
Bonnes fêtes et à l’année prochaine !