La 22e édition du rapport de l’Observatoire des finances locales était au cœur de l’actualité ces derniers jours. S’il met en lumière un nouveau repli de l’investissement (-3 %), il montre surtout la capacité inédite des collectivités à maîtriser leurs dépenses de fonctionnement (-0,2 %). De quoi booster leur épargne nette (+8,6 %).
Des chiffres qui permettent au chef de l’Etat de défendre sereinement son plan de 13 milliards d’euros d’économies, notamment en contractualisant avec les 300 plus grandes collectivités. A l’inverse, le président réélu du Comité des finances locales, le socialiste André Laignel, réfute toute amélioration de la santé des collectivités, bien au contraire. Il est soutenu par toutes les associations du bloc communal qui ont tenu une conférence de presse commune pour exprimer tout le mal qu’elles pensent des projets du gouvernement (plan d’économies, taxe d’habitation, contrats aidés) et réclamer solennellement le retour de la confiance et de la concertation.
Endossant le rôle du conciliateur, le nouveau rapporteur général du budget, Joël Giraud, assure qu’il veillera à ce que la méthode du plan d’économies ne soit « pas punitive ». Il pourrait s’agir d’une moindre hausse par rapport à la croissance tendancielle des dépenses plutôt que d’une baisse nette.
A lire également, notre décryptage sur le rôle de la Commission locale d’évaluation des charges transférées (CLECT) dans la définition des attributions de compensation ; le regard de deux universitaires lorrains sur la réforme de la taxe d’habitation et une fiche pratique sur les négociations entre les associations d’élus locaux et le duo EDF/Enedis.
Bonne lecture !
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