Avec 671, 6 millions d’euros en recul de 1,10% sur 2010, le budget primitif du conseil général du Loiret préserve ses grands équilibres avec globalement un maintien ou un léger effritement de ses ratios.
« Dans un environnement où les contraintes sont fortes explique Eric Doligé, président UMP du CG, les services se sont mobilisés pour apporter des solutions pertinentes et respectueuses de la qualité des services ».
En fonctionnement, les recettes de fiscalité enregistrent encore une hausse alors que les dotations de l’Etat stagnent.
Mais le CG enregistre aussi une « heureuse surprise » avec une forte reprise des droits de mutation qui progressent de 20 millions d’euros.
Ce résultat permet de dégager un autofinancement positif de 7,5 millions, une épargne de gestion et une épargne brute nettement orientées à la hausse.
Progression pour la PMI et l’aide à l’enfance
Les dépenses sont toujours tirées par la solidarité avec une hausse de 9.5% sur 2010.
La PMI et l’aide à l’enfance enregistrent notamment une progression de 11,5%.
Ce budget est aussi marqué par une hausse de 2,5% des frais de personnels qui sera mise à profit pour porter à 1.300 euros net les plus pas salaires de 800 agents. 33 agents handicapés seront également recrutés.
En investissement, les dépenses orientées à la baisse porteront avant tout sur les collèges avec 4 établissements neufs livrés.
Au total, la dette régressera à 127 millions ce qui fait du Loiret « un des département les mieux gérés de France » selon son président. Cette « richesse » vaudra au Loiret de participer au fonds de péréquation en apportant entre 3 et 9 millions d’euros au regret d’Eric Doligé qui dénonce cette « prime aux départements les moins vertueux ».
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