Trois personnalités ont marqué l’actualité cette semaine. La première est Françoise Fleurant-Angba, la nouvelle président de l’Afigese, qui veut faire de cette association le think-tank de référence des finances locales.
La seconde est Régis Baudoin, le directeur du Service de pilotage du dispositif de sortie des emprunts à risque, qui revient, dans un long entretien, sur l’avancée du fonds de soutien auprès des collectivités détentrice de dette toxique, alors même qu’à l’image de Laval et de Tours, les stratégies retenues par les élus locaux sont parfois très différentes.
Enfin, la troisième est Dominique Bussereau, le président de l’Assemblée des départements de France, qui, à grand renfort de surenchère verbale, a estimé « rompues » les discussions avec le gouvernement sur le financement du RSA, menaçant même l’Etat de « mesures de rétorsion ». Parallèlement, certains départements franciliens annoncent d’ores et déjà une politique d’austérité et de hausses d’impôts pour faire face à la progression des dépenses sociales.
Nous intéressons par ailleurs au cadre financier de la métropole du Grand Paris, qui est désormais officiellement présidée par Patrick Ollier. Malgré un fonctionnement complexe et des compétences limitées, cette nouvelle structure constitue « une première étape nécessaire« , selon le géographe Simon Ronai.
Enfin, nous revenons sur les modalités pratiques du fonds de soutien à l’investissement du bloc communal doté de 800 millions d’euros.
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