L’ALPMS de l’agglomération de La Rochelle est sur le point de lancer son dispositif de prévention de la radicalisation. Quelle est votre démarche ?
Qu’elle soit politique ou religieuse, la radicalisation n’est pas un fait nouveau. Elle cherche toujours à imposer par la violence ses propres règles. Huit médiateurs de mon équipe entameront, début novembre, une formation de trois jours sur l’endoctrinement et l’embrigadement des jeunes radicalisés. Objectif : apprendre à repérer, déceler et contrer ce phénomène complexe via la médiation sociale, mais aussi poser la première pierre d’un réseau local capable de vérifier une situation de radicalisation.
En effet, la préfecture de la Charente-Maritime a accepté de financer cette formation du cabinet Bouzar Expertises, en l’ouvrant à nos partenaires de l’éducation spécialisée, aux chargés de missions de la Maison des adolescents, du centre des Droits des femmes et des familles, des réseaux de la Réussite éducative ainsi qu’à des CPE de collèges.
Quelle est l’utilité de recréer un partenariat local spécialisé, cette fois-ci, sur la prévention de la radicalisation ?
Vu l’urgence de la situation et l’ampleur des besoins, l’idée est d’avoir une connaissance partagée du phénomène de radicalisation au sein du réseau des partenaires locaux de la politique de la ville, afin de pouvoir lever rapidement d’éventuels doutes.
En effet, au même titre que nos interventions habituelles en matière de violences conjugales, d’enfance en danger, de ...
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