Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 432,8 millions d’euros, en hausse de 6,34%, principalement dans le domaine social. Les politiques de solidarités représentent 265 millions d’euros, loin devant l’aménagement (65 millions d’euros). La masse salariale prévoit 88,3 millions d’euros (+3%) pour un effectif de 2.779 agents.
Les dépenses d’investissement s’affichent à un niveau élevé, à 148,35 millions (et à 237,35 millions d’euros avec les mouvements financiers). “Peu de départements sont en capacité de faire ce choix” estime l’exécutif drômois.
Au total, c’est une hausse de 4,5% par rapport à 2009 qui avait déjà été une année exceptionnelle avec 142 millions d’euros (+17% par rapport à 2008). Les investissements se répartissent en :
- dépenses directes (95,6 millions),
- subventions d’équipement (34,5 millions)
- opérations pour compte de tiers (18 millions d’euros).
Parmi les grandes actions : les travaux pour les routes (59 millions d’euros) et les collèges (près de 31 millions).
Plus 2,43% pour les recettes
La Drôme prévoit des recettes à hauteur de 480,75 millions d’euros (+2,43%), provenant principalement pour 216,15 millions de la fiscalité directe, pour 126 millions d’euros des dotations/subventions et pour 105 millions de la fiscalité indirecte. Le taux de fiscalité locale augmente de 1,95%, représentant +4,7 euros par foyer pour la taxe d’habitation (les précaires en sont exonérés), et +4,4 euros pour la taxe foncière.
Le recours à l’emprunt est évalué à 72,3 millions d’euros, en baisse de 8,5%. Le niveau de la dette s’inscrit à 90,3 millions d’euros et représente 18,6% des recettes de fonctionnement. La capacité d’autofinancement (30,9 millions) reste élevée mais est en baisse sensible (-23%).
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