Adopté le 8 mars, le budget primitif de la ville d’Agen a été établi à 64,3 millions d’euros (contre 60,4 millions d’euros en 2009).
Dans la section de fonctionnement, les dépenses établies à 40,8 millions d’euros diminuent légèrement (-0,5%) en raison notamment des transferts à la communauté d’agglomération d’Agen (CAA) de l’urbanisme, de l’éclairage public, de l’eau, de l’assainissement et du SPANC. Les prévisions de dépenses nettes de personnel, établies à 20,2 millions d’euros, baissent de -1,6% par rapport au budget 2009. L’évolution s’explique par le transfert à la CAA de 18 agents. Malgré la maîtrise effective de la masse salariale, l’épargne de gestion (3,9 millions d’euros) diminue de 11,5% par rapport au BP 2009.
Les dépenses d’investissement établies à 26,3 millions d’euros (contre 20,4 millions d’euros en 2009 ) intègrent notamment le plan pluriannuel d’investissement (PPI). Y figurent la participation au financement du pôle multimodal réalisé sous maîtrise d’ouvrage de la communauté d’agglomération d’Agen, la rénovation de différents équipements communaux (bibliothèque, parc des sports, théâtre municipal, etc), la poursuite du schéma directeur scolaire, la création d’une agence municipale du commerce… A ces opérations s’ajoutent le projet de rénovation urbaine de la cité Tapie Mondésir et l’aménagement du coeur de ville. L’enveloppe comporte également 1,6 million d’euros destinés à la mise en oeuvre des 23 contrats de quartier.
Les recettes de fonctionnement, établies à 40,871 millions d’euros, restent relativement stables (40,849 millions d’euros au BP 2009). Cependant les recettes ordinaires baissent légèrement de 2,3%. Les transferts de compétences à la CAA expliquent en partie cette diminution. Ils provoquent une diminution de l’attribution de compensation de près d’un million d’euros, cette dernière passant à 1,9 million d’euros.
Le budget 2010 a été construit avec une progression des bases fiscales de 2%.
Après la forte augmentation enregistrée en 2009 suite à la prise en compte de l’augmentation de la population (35 121 hab. contre 32.180 auparavant), la dotation globale de fonctionnement, évaluée à 8,7 millions d’euros, s’annonce en léger retrait (-90 000 euros).
Pour les droits de mutation, la commune table sur un produit de 450 000 euros identiques à celui de 2009, soit une diminution de 40% par rapport à 2008.
Pour équilibrer la section d’investissement, la commune a inscrit un montant d’emprunt prévisionnel de 6,9 millions d’euros. L’emprunt d’équilibre total, report inclus, s’élève à 9,1 millions d’euros (contre 6,2 millions d’euros au BP 2009).
La commune a également opté pour le maintien de ses taux de fiscalité : 19,14% de taxe d’habitation ; 33,52% pour le foncier bâti, 71,98 pour le foncier non bâti.
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