Avec 53 millions en fonctionnement et 22 millions en investissement, l’agglomération a voté, selon son président Christophe Degruelle (PS), un budget «très sage pour être sûr de ne pas nous retrouver face à de mauvaises surprises».
Sur les 22 millions d’euros d’investissements (contre 20,4 millions d’euros en 2009) 12 millions iront aux travaux et notamment au projet de centre nautique dont les travaux viennent d’être lancés.
Mais des crédits sont également débloqués pour d’autres chantiers notamment une passerelle sur la Loire et un palais des sports.
Les dépenses de fonctionnement progresseront de 0,6% (après 0,1% en 2009) alors que la charge du personnel sera maîtrisée à 9,8 millions d’euros (contre 9,5% soit une hausse de 3,4% qui tient notamment compte du transfert des personnels des piscines).
De même, les versements aux communes (26 millions) affichent une quasi-stabilité tandis que les charges à caractère général (4,9 millions d’euros) progresseront de moins de 3% et les autres charges de gestion (1,92 millions d’euros) de moins de 1,3%.
Stabilité des dotations d’Etat et les effets de la crise
Les recettes seront affectées par la stabilité des dotations d’Etat et les effets de la crise. Ainsi les recettes de TPU atteindront 35,3 millions d’euros contre 37 millions d’euros l’an passé. Ce produit tient compte d’une évolution de 3% des bases (+ 6 millions d’euros), mais aussi de la perte de base d’une grosse entreprise qui a fermé ses portes (- 5 millions d’euros).
Les dotations d’Etat (16 millions d’euros) évolueront de moins de 1%.
Malgré ces difficultés, l’agglomération n’augmentera pas ses taux de fiscalité même si elle n’exclut pas de réexaminer l’an prochain la possibilité de mettre en place un impôt ménage.
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