Les dépenses de fonctionnement de 86 millions d’euros (68,15 %) marquent une très légère baisse par rapport à 2009 (86,2 millions). Les dépenses de personnel en constituent 29 %. L’augmentation des charges du personnel de 3,10 % (hors transferts) s’explique «par une prévision à la hausse de l’indice de la fonction publique et par l’impact du glissement vieillesse technicité». 19,34 postes ont été transférés au département depuis le 1er janvier 2010. L’action sociale, poste principal de dépenses, est stable à 37 %.
Le volume des dépenses réelles d’investissement, prévu à 40,2 millions d’euros, baisse de 5,45 % par rapport au budget primitif 2009. 45 % de l’enveloppe va dans les infrastructures (à 71 % à la voirie départementale). 3 millions vont poursuivre le programme Internet à très haut débit et la couverture des zones blanches. 70 % du budget d’investissement a été réalisé en 2009 et la Lozère estime pouvoir atteindre 82 % en 2010.
Recettes constituées à 55% de dotations de l’Etat
Les recettes réelles de fonctionnement de 98,480 millions d’euros sont constituées à 55 % de dotations de l’État. La fiscalité directe devrait rapporter 21,85 % des ressources, soit 21,52 millions, en 2010. Ce montant intègre une augmentation de 5 % des taux de la taxe d’habitation et des taxes foncières. Les recettes d’investissement sont projetées à 14 millions en 2010, dont 2,45 millions venus du FCTVA.
Emprunt
L’épargne brute en 2010 est de 12,68 % (11,25 % au BP 2009) et le recours prévisionnel à l’emprunt est fixé à 13,73 millions d’euros, 3 de moins qu’en 2009. Aujourd’hui, l’intégralité de la dette – 5 millions au 30 novembre 2009 – est à taux fixe. «Nous pouvons rembourser notre emprunt en moins d’un an là où la capacité de désendettement de certains peut dépasser 10 ans», remarque Jean-Paul Pourquier, le président du département.
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