En 2009, le conseil général de l’Indre avait augmenté ses investissements de 17%. En 2010, la hausse sera encore sensible puisque les dépenses d’investissement passeront de 57,6 millions d’euros à 62,02 millions d’euros.
Les crédits en faveur de la famille et de la solidarité (123 millions d’euros, +3.63%) mobiliseront près de 63% des dépenses de fonctionnement qui s’élèvent à 185,4 millions. Le principal poste « social » concerne les personnes âgées avec 42,12 millions d’euros dont 27,5 millions d’euros pour l’APA.
Les dépenses en faveur des jeunes (23,6 millions d’euros) progressent de 3,1% tandis que l’aménagement et l’animation du territoire (72,4 millions d’euros) va voir ses crédits progresser de 8,3%.
Les infrastructures routières mobiliseront 34,3 millions d’euros de crédits avec 2,25 millions d’euros affectés aux NTIC notamment pour la résorption des zones blanches de téléphonie et le lancement d’un réseau en très haut débit. Les moyens généraux et les frais de personnel progressent légèrement (15,3 millions d’euros contre 14,8 millions d’euros l’an passé) après une hausse supérieure à 6% l’an passé.
Contexte de tassement des recettes
Mais ces investissements doivent évoluer dans un contexte de tassement des recettes. Le produit de la fiscalité locale connaîtra ainsi une légère hausse ( 65 millions d’euros contre 63,7 millions d’euros) alors que les dotations de l’Etat affichent un «calme plat». La DGF est ainsi figée à 56 millions d’euros et la dotation de décentralisation à 1,8 millions d’euros. De même, les droits de mutation, après une baisse de 30% l’an passé, vont se stabiliser autour de 10 millions d’euros tandis que le FCTVA progresse légèrement à 6,3 millions d’euros (5,2 millions d’euros en 2009).
Pour équilibrer ce BP le CG 36 recourra à un emprunt de 35,5 millions d’euros contre 34 en 2009. Mais le département ne touchera pas aux taux de la fiscalité qui n’ont pas évolué depuis 2003.
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